STRASS de Vincent LANOO

En présence de Vincent Lanoo, Carlo Ferrante Pierre Lekeux.
  
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 genre: pédagogie ouverte (Distribution Mondo Films)   Durée: 1h31  Sortie 14 août 2002


Ni strass ni paillettes et pourtant....



  Lorsqu'une équipe de documentaire pénètre dans une école de théâtre, il arrive parfois que les acteurs se croient dans une fiction.
Mais si ce documentaire est une fiction, que penser de cette réalité qui s'offre à nous ?
Que penser de cette hypocrisie et de cette fin de règne dont nous sommes témoins ?
La fiction rejoindrait-elle la réalité ?

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INTERVIEW DE l'équipe
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En présence du réalisateur Vincent Lanoo, du producteur et personnage principal Pierre Lekeux et de l'acteur Carlo Ferrante.

Comment vous est venue l'idée de ce faux-documentaire?
V. L
. : C'était un atelier de comédiens et je me suis amené avec l'envie de travailler un sit-com un peu belge. On n'avait pas la technique pour travailler un sit-com et c'est devenu un faux documentaire.

Pourquoi choisir de filmer un documentaire de la sorte?
Toute mon enfance, j'ai baigné dans l'univers de Strip-tease et j'ai été marqué par C'est arrivé près de chez vous. J'avais très envie de faire un film Dogme pour toucher, tromper et voir jusqu'où on pouvait aller. Ça me permettait aussi de faire un filme Dogme de manière très facile sans être embêté par la technique. On est une fiction de l'univers de Strip-tease. On ne se demande pas si c'est une fiction ou un documentaire.

Vous annoncez l'un des films les moins coûteux du cinéma Belge, mais la promotion n'est pas en reste?
V.L.
: le budget fait 3 secondes du dernier Star Wars au niveau budget mais à Toulouse on a fait plus d'entrées qu'eux lors de notre venue.

Vous avez fait beaucoup de courts métrages, pourquoi passer au long?
V. L.
: l'idée était de préparer ce qui allait suivre avec les longs. On arrive à exprimer, à aller plus loin dans la réflexion, de revenir et puis ça me permet de toucher un plus grand nombre de personnes mais mes courts m'ont rapporté plus d'argent.

Votre film aurait pu vite tourner au simple film de bande…
C'est un film de bande quand même. Au niveau des rush on avait un truc comme Les bronzés mais je crois aussi en un protagoniste, ici Pierre. Entre les lignes s'en est un.

Quelle est la place pour la direction des acteurs qui ont un tel naturel? Tout a été millimétré?
P. L.
: On avait quand même eu sept semaines de répétition ce qui était un vrai luxe avec des innovations.

C'était donc une découverte au quotidien?
P.L.
Mutuelle! Tout a été une relation au quotidien, c'était pas un film lourd à porter même en tant que producteur. Tout s'est enchaîné de façon logique et naturelle.
C. F. : Ce qui est important, c'est une relation de confiance, ça veut dire qu'il y a un respect.

Vous annoncez que les gens qui tiennent des caméras devraient arrêter d'être irresponsables, pourquoi?
V.L. :Surtout les présentateurs de J.T. et les documentaristes. On a une responsabilité et il faut être conscient de ce qu'on montre.

En somme, c'est un coup de pied dans la fourmilière?
V.L.
: C'est fait depuis un moment, il y a un débat mais la télé ne fait pas encore ce travail là à cause de l'économie. Je crois vraiment que cette manière dont on utilise l'insécurité est à gerber et il faut que ces gens là se posent la question. Une fois Guillaume Depardieu était complètement terrassé par tout ce qui avait été montré dans le J.T. de Béatrice Schoenberg. Elle se déconnecte de la réalité de ce qu'elle montre. Ma mère qui rentrait d'un J.T. me disait à quel point les images de l'Éthiopie la faisait pleurer. Je ne peux pas regarder les infos avec mon fils où j'en fait un fasciste.

Justement, Les cahiers du Cinéma qualifie votre démarche de "fascisante"…
V.L.
: Il faut qu'ils recommencent à aimer les jeunes réalisateurs, cette critique ne me fait pas avancer. On essaie de faire du cinéma comme le néo-réalisme italien et ils appellent ça "fascisant" même si c'est un cheval de Troie.
C. F. :Je ne me suis jamais autant senti respecté comme acteur de jouer quelque chose qui n'est pas lui et de répéter parce qu'on avait le temps. C'est la démocratisation du cinéma, on peut plus apporter sa voix. Si des gens peuvent s'auto produire, on n'est pas du tout dans le fascisme.
V. L. : D'ailleurs c'est ce qu'on dénonce.
P. L. :Est-ce qu'on n'est pas conservateur quand on fait une critique de Spider-man? On s'adapte aux moyens de l'époque comme il y a 30 ans. Il y a énormément de compassion dans ce film surtout dans la scène finale. Il y a une forme de bouddhisme, de zen où on décrit la réalité. Ces critiques doivent élargir leur culture, c'est un crime de lèse-majesté. Je préfère, en tant que producteur, lire cela et leur répondre qu'il y a un autre cinéma aussi bon.
V. L. : Ce n'est pas la seule critique négative, mais le problème ici c'est que c'est bavé, faux. Regardez l'aspect dictatorial du cinéma américain et on est dans un combat grâce au Dogme et autres entreprises comme l'UGC qui essaient d'installer un cinéma européen. Et ils disent que Spider-man est un chef-d'œuvre!

L'été 2002 est une lutte acharnée entre les productions américaines, et avec l'arrivée de Men in Black II comment s'en sort-on pour se faire une petite place?
Tu as vu le succès de Klapish? C'est le film qui tient le plus à l'affiche. Il ne faut pas être complexé. Au Canada, les gens râlaient parce qu'ils se sont fait avoir par les immenses affiches sur les immeubles.
P. L. : Dans cet article très critique des Cahiers du Cinéma, ces gens n'aiment pas le cinéma européen. On devrait, comme on saccage les McDo, saccager les Cahiers du Cinéma, même s'ils défendent le cinéma de Garel.

Le film est dur envers les enseignants…
V. L.
: pas avec tous les enseignants mais avec ceux du théâtre. J'ai un problème avec le culte de la personnalité, ces mecs gourous. Je me suis basé sur un documentaire sur un conservatoire de Bruxelles et de Paris sur Louis Jouvet qui était là en grand maître! Surtout que le résultat n'est pas toujours évident.

Quels seraient vos conseils?
V. L. :Depardieu ne se regarde pas jouer. Pacino n'a jamais été aussi bon que quand on ne sent pas qu'il joue.

Quels sont vos projets?
P. L.
: Le prochain film Dogme serait de faire un film sur les Cahiers du Cinéma!

Propos recueillis par Olivier Bruaux © www.cinephoto.net ® TM

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