LES SENTIERS DE LA PERDITION

OSCAR 2003 DE LA MEILLEURE PHOTOGRAPHIE POUR CONRAD C. HALL

  
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 genre: tirons sous la pluie (Production: Fox / DreamWorks)   Durée: 2h05  Sortie le 11 septembre 2002

DEAUVILLE 2002 - SELECTION OFFICIELLE

Le film de Sam Mendès avec Tom Hanks , Paul Newman, Jude Law et Recevez chez vous ces cinephotos ;-) !

T'Hanks Paul for making Tom a Newman! Merci Paul d'avoir fait de Tom un nouvel homme/un Newman



Mon premier est un rôle que je n'avais jamais joué…
Mon second est le deuxième film de Sam Mendes
Mon troisième est un film noir haut en couleurs
Mon tout est un long chemin vers les saintes collines d'Hollywood.

Je suis….Les sentiers de la Perdition

Pour surmonter les rigueurs de la Dépression et faire vivre sa famille, Sullivan (Tom Hanks) est devenu l'homme de main de Rooney ( Paul Newman) -- parrain de la pègre irlandaise du Chicago des années trente. Unis par les liens du sang de leurs crimes, Rooney aime Sullivan comme un fils et ne supporte plus les frasques de son indigne rejeton, Connor (Daniel Craig).
Un soir de déluge, le fils aîné de Sullivan surprend son père et Connor accomplissant leur funeste devoir. Connor le repére et tient là l'occasion pour retrouver sa place à la droite du père. Au nom de la loi du silence, il fomente le meurtre diabolique de la famille de Sullivan qui en réchappe avec son fils aîné mais au prix d'un terrible sacrifice. Œil pour œil, dent pour dent, il devient l'exécuteur testamentaire de la terrible loi du Talion. Sullivan s'engage alors sur les sentiers de la vengeance, inéluctable route vers sa propre perdition pour protéger son fils et lui offrir le salut en devenant le père qu'il n'a jamais été.

l'affiche géante à Hollywood

Tiré d'un roman graphique aux dessins plus où moins réussis, l'histoire n'en devient que plus tragique à l'écran. L'action bat son plain malgré un passage de retrouvailles un peu longuet. Mais Sam Mendes a su éviter les écueils du film noir à effets spéciaux sanglants en s'entourant de créateurs de talent. La violence est si bien masquée par les moments de flou auditifs que le spectateur reste maître de son imagination.

La musique --signée Thomas Newman-- fusionne corps et âme avec l'image: une simple danse irlandaise en devient une fresque féerique et la superbe scène de piano à quatre mains révèle la magie du duo Newman-Hanks, au diapason de leur art.
Les tableaux se succèdent et témoignent d'une maîtrise irréprochable des jeux d'ombres et de lumière du magicien Conrad L.Hall. Ce dernier est passé à la postérité en remportant l'oscar de la meilleure photographie pour Butch Cassidy et le Kid et pour American Beauty...30 ans plus tard.
La confrontation fatale entre Sullivan et Rooney est un model de beauté minimaliste. Les dialogues écourtés au maximum trouvent ainsi leur justification dans cette logique comme en témoigne aussi l'humiliante scène des excuses pour Connor, magistralement incarné par Craig.

Le pari audacieux de Mendes (American Beauty) fut de rassembler un Mont Rushmore d'acteurs issus de quatre générations différentes. Pari réussi.
Tout d'abord, Jude Law construit son personnage de junkie photographe mortuaire avec un sadisme et une subtilité morbide à vous donner la chair de poule.
Le jeune Tyler Hoechlin incarne un fils anxieux, tiraillé et prêt à tout pour apprendre qui est vraiment son père. Il s'en tire avec les honneurs dans ce face à face tendu et émouvant.

Les empreintes de Paul Newman et de sa femme sur Hollywood Blvrd Le grand Paul Newman, épouse le sacerdoce de parrain irlandais du haut de sa légende et reste impeccable malgré ses 77 ans. Il est imposant, sage dans son rôle de père loyal au clan mais tourmenté à l'idée de "pleurer son fils sacrifié".

 
Tom Hanks avec un Tommy Gun  Saluons enfin Tom Hanks qui a eu le courage de souiller son image d'éternel 'nice guy' sur l'autel du renouveau en incarnant un tueur froid et loyal, redevable des bontés de Mr Rooney. Il signe une composition minimaliste et attachante. Il incombera aux spectateurs de juger en leur âme et conscience ses efforts salutaires qui pourraient le conduire au Tyr Na Nog des triples oscarisés.

Malgré une fin quelque peu rassurante, Les sentiers de la Perdition est une magnifique ode à l'Amérique rurale, rédemptrice des péchés du crime organisé des villes. "Il n'y a qu'une seule certitude", s'exclame Rooney, "c'est qu'aucun d'entre nous n'ira au paradis". Il a sûrement raison mais la trio Hanks, Mendes, Newman résucitent le genre poussiéreux et trop parodié du film de gangsters et forme en cette rentrée la Sainte Trinité du cinéma Hollywoodien. Le film recevra sûrement la bénédiction des critiques et le Bon Dieu sans confession du public.

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