la vie n'est pas si douillette.
Dans un petit village du Main (N. E des E.U), un étudiant, Franck passe ses vacances avec ses parents. Il en profite pour travailler sur un bateau de pêche. Il a une liaison avec une femme de 30 ans du coin qui a déjà eu deux enfants d'un mari qu'elle a quitté.. Le père de Frank sans encourager le choix de son fils ne voit pas cette relation d'un mauvais il contrairement à sa femme qui considère cette relation comme une erreur de jeunesse avec une marie couche toi-là. Le problème est que le mari délaissé est un mauvais coucheur (entendez là qu'il a un caractère difficile) et Franck se retrouve très vite dans de beaux draps jusqu'au drame fatal.
Ce film est un message très fort en faveur de la communication dans le couple et la famille. Comme on fait son lit on se couche et une grande partie des malheurs proviennent de la spirale du non dit. Le père de Frank, ne dit jamais rien parce qu'il est timide. Sa mère exprime ses divergeances plus à travers son mari que devant son fils. La morale de l'histoire est qu'une conscience pure est un bon oreiller et que quand on n'a rien à se reprocher, on peut dormir sur ses deux oreilles sans craindre le pire.
Les acteurs sont efficaces, trop rares à l'écran. Wilkinson (le père) a un jeu affûté comme une lame de rasoir et exprime des émotions très précises dans son regard et ses paroles.
La trop rare Sissy Spacek est impératrice et contribue beaucoup à la justesse de cette tragédie où l'indicible est le maître mot. Tout repose et découle du non-dit, de ce qu'on n'a pas osé dire et ce qu'on n'ose toujours pas dire. Cela est très bien retranscrit à l'image et comme le dit si bien Todd Field le réalisateur, "c'est comme un soupir en musique, aucun son, mais si fort"
(A rest in music, no sound but so loud). La critique de chtiforce.com
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